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Le site Firinga se spécialise dans le suivi des 'cyclones tropicaux du Sud-Ouest de l'Océan Indien'
Elinah, cyclone tropical intense - Le 12 janvier 1983 à 13:01 UTC - Noaa 7. Elinah a atteint son pic d'intensité au large des côtes Mozambicaines. L'oeil est régulier, le CDO est dense. Dans le mur de l'oeil, les vents en mer sont estimés à 213 km/h (sur 1 min) avec des rafales à 264 km/h.
Les différents stades atteints par ELINAH
Stades atteints | Date de l'évolution |
|
---|---|---|
Zone perturbée |
09.01.1983 à 12 UTC |
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Perturbation tropicale |
09.01.1983 à 18 UTC |
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Dépression tropicale |
10.01.1983 à 00 UTC |
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Tempête tropicale modérée |
10.01.1983 à 06 UTC |
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Forte tempête tropicale |
10.01.1983 à 12 UTC |
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Cyclone tropical |
11.01.1983 à 00 UTC |
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Cyclone tropical intense |
11.01.1983 à 18 UTC |
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Cyclone tropical |
13.01.1983 à 00 UTC |
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Forte tempête tropicale |
15.01.1983 à 00 UTC |
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Tempête tropicale modérée |
15.01.1983 à 12 UTC |
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Dépression tropicale |
16.01.1983 à 00 UTC |
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Intensité maximale, selon les agences Météo-France et JTWC
Valeurs maximales atteintes par ELINAH, le 12 janvier 1983 à 06 UTC |
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Intensité sur l'échelle de Dvorak (Ci) | 6,0/8,0 |
Intensité sur la classification Australienne | 4/5 |
Pression estimée au centre | 927 mb |
Vent moyen sur 10 mn ( donnée Météo-France ) | 115 Km/h, 62 Kt |
Vent moyen sur 1 mn ( donnée Météo-France ) | 130 Km/h, 70 Kt |
Vent moyen sur 1 mn ( donnée JTWC ) | 120 Km/h, 65 Kt |
Vent moyen sur 1 mn (intensité atteinte la plus probable) | 213 Km/h, 115 Kt |
Rafales | 264 Km/h, 143 Kt |
Influence sur les terres
Conclusion
ELINAH (9-16 janvier 1983) a affecté essentiellement le Canal de Mozambique. Un centre de vorticité est repéré le 9 janvier à 1200 TU dans la ZCIT par 8°5°S et 49°E. Le lendemain une bande nuageuse spiralée apparaît, toujours intégrée dans la ZCIT mais déjà atteignant le stade T 3. Le déplacement s'effectue vers l'ouest puis vers le sud et Elinah menace alors les Comores. Elle passe le 11 entre Anjouan et Mohéli en augmentant d'intensité, parvenant au stade T 4. Elle frôle ensuite la côte du Mozambique entre 15 et 18°S et se comble le 16 à 400 km de Beira. La situation demeure cependant perturbée les jours suivants : persistance les 17 et 18 janvier d'une grande activité de la ZCIT (fortes masses nuageuses convectives et orages violents localement) puis d'un amas nuageux les 19 et 20 janvier. Elinah a causé de forts dégâts à Anjouan et surtout à Mohéli : bananeraies détruites à 100 % et cocoteraies à 30%, graves dommages aux habitations, aux installations portuaires, aux toutes et aux lignes téléphoniques... A Anjouan, une vague de 12 m de hauteur a balayé des personnes se trouvant sur la jetée du port : 3 tués, 9 blessés grièvement et 30 disparus !
Source : Madarevues saison 1982-1983 par G. DONQUE
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Le 23-04 à 16:07 Francois nous a raconté,
J'?tais sur le Pierre Guillaumat,un p?trolier de 550 000 tonnes avec 440 m de long et 60 m?tres de large ont remontait le canal de Mozambique ? vide vers le Gulf Persique. La veille au soir de notre approche le ciel ?tait tout rose et la mer tr?s calme. J'?tais durant ce voyage en provenance d'Antifer (le port eaux profondes du Havre) embarqu? comme ?l?ve officier, le second capitaine a d?cid? de ballaster 300 000 tonnes d'eau de mer pour s'enfoncer et r?duire notre prise au vent et sauvegarder notre navire au vue des pr?visions m?t?orologiques. Au matin apr?s avoir fini de ballaster la mer ?tait toute blanche et des vagues de 15 m?tres recouvrait le pont principal du p?trolier, navire ondulait comme un serpent au rythme e la succession des vagues. Il fallait garder le cap et pour ne pas endommager le navire la vitesse ?tait ajust?e pour ?viter des forces trop importantes risquant de briser le navire. Des palpeurs sur les diff?rents r?servoirs de l'arri?re ? l'avant nous renseignaient sur les limites ? ne pas d?passer. Une vitesse de 5 noeuds semblait la vitesse recommand?e pour garder le cap face aux vagues (? peu pr?s 30?) et ne pas risquer de casser le navire. Sur 24 heures nous avons en fait reculer de 0,5 noeuds par rapport au fond. Tellement le vent ?tait puissant que notre an?mom?tre c'est litt?ralement bloqu?.
Le surlendemain nous avons crois? une tortue qui s'?tait r?fugi? sur une palette en bois.
Voil? ce r?cit que le voulais partager n'ayant malheureusement pas o? heureusement de photos ou vid?os pour nourrir notre imaginaire.
Fran?ois 
Francois